Albert
Brel est une figure reconnue dans le milieu maritime. Comme marin, avec
plusieurs transatlantiques à son actif, et comme auteur de nombreux
livres sur le nautisme. On trouve sur son blog de Figaro Nautisme, datée
du 25 août 2015, sa réflexion à propos du barrage marémoteur de la
Rance sous le titre “Usine marémotrice de la Rance : une fausse bonne
idée ?”. En voici un extrait.
«
[…] Avant le barrage, la hauteur d’eau sur l’estuaire de la Rance
suivait le rythme naturel des marées. Avec une dénivellation qui pouvait
atteindre presque 14 m avec une étale de pleine mer qui ne durait que
quelques minutes et une de basse mer inexistante. Avec le barrage, la
différence entre le niveau haut et bas est considérablement réduite. Il
est rarement supérieur à 6 m avec des étales qui durent environ une
heure. On estime que le barrage de la Rance perd environ 1% de sa
capacité par an (envasement) et que la majorité des plages de sable sont
transformées en vasière. La navigation entre l’écluse du Chatelier et
Plouër devient préoccupante. Il n’y a pas un jour où un bateau n’échoue
sur la vase et ce d’autant plus que le balisage dans certaines zones
(Mordreuc-Plouër) est quelque peu fantaisiste. […] »